fo ke je retrouve la mienne de tof mais je crois avoir reussi a passer 302 (bon je m'y remet)
sinon un aut jeux sympa ->
http://www.yetisports.org/englisch/playonline.html# la partie 5 est online
Les règles et les records de l'Ifoce
NEW YORK (AP) - Les principales règles et quelques records de la Fédération internationale de goinfrerie de compétition (International Federation of Competitive Eating):
LES REGLES
- Les compétiteurs peuvent manger de la façon qui leur convient le mieux, en prenant s'ils le souhaitent des condiments ou des boissons en accompagnement. Pour les hot-dogs, le "style Tokyo", qui désigne le fait de manger les saucisses et le pain séparément, est admis.
- La nourriture se trouvant encore dans la bouche d'un concurrent au moment du coup de sifflet final est comptabilisée s'il l'ingurgite.
- Les concurrents sont disqualifiés s'ils font disparaître leur nourriture autrement qu'en la mangeant totalement. La "méthode romaine" consistant à vomir en pleine compétition la nourriture avalée aboutit à une disqualification immédiate.
RECORDS ENREGISTRES PAR LES GRANDES MACHOIRES DU CIRCUIT
- Asperges : 2,59 kilos en 10 minutes
- Langue de boeuf : 1,45 kilo en 12 minutes
- Saucisses : 1,08 kilo en six minutes
- Mayonnaise : quatre bols de 900 grammes en huit minutes
- Crêpes : 1,58 kilo de crêpes et bacon en 12 minutes
- Côtes de porc : 2,10 kilos en 12 minutes. AP
Les compétitions de goinfres font un tabac aux Etats-Unis
Jugées écoeurantes, grotesques et décadentes par certains, les compétitions de goinfrerie connaissent pourtant un succès croissant au pays de la "malbouffe". Au point que ce dimanche 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, un célèbre concours d'engloutissement de hot-dogs réunissant les "champions" du circuit sera retransmis en direct par la chaîne sportive ESPN.
C'est le "must" du genre, le "superbowl" des as de la voracité: le concours des mangeurs de hot-dogs de Nathan's Famous se disputera dimanche à Coney Island, la station balnéaire new-yorkaise, réunissant les meilleurs compétiteurs au monde.
Le principe de cette épreuve annuelle est simple. Il s'agit de s'empiffrer au maximum en un temps limité. Vingt "athlètes" seront en lice, essentiellement des Américains, mais aussi des Japonais, un Anglais, un Néo-Zélandais, un Allemand et un Canadien.
Le numéro un mondial, le Japonais Takeru Kobayashi, 25 ans, surnommé "tsunami" (le raz-de-marée), tentera de décrocher une quatrième victoire consécutive au tournoi new-yorkais, où il a établi un record en 2002 en avalant en 12 minutes 50 hot-dogs et demi, saucisse et pain compris. Pourtant avec ses 69,8 kilos, ce kamikaze de l'estomac n'a rien d'un sumotori.
Ses plus grands rivaux sont tous américains, à commencer par l'étoile montante de la discipline, la frêle Sonya Thomas, 36 ans, surnommée "la veuve noire", qui excelle dans l'art d'engloutir les aliments.
Rich Shea, président de la Fédération internationale de la goinfrerie de compétition (International Federation of Competitive Eating, ou Ifoce) présente Mme Thomas comme "un phénomène". Cette gérante d'un fast-food, qui ne pèse que 47 kilos, a battu un record du monde en ingurgitant 65 oeufs durs en six minutes et 40 secondes...
Rich Shea et son frère George, des professionnels de la communication, sont les "patrons" et les principaux promoteurs des épreuves de goinfres. Ils ont créé l'Ifoce en 1997, transformant un passe-temps autrefois réservé aux foires et aux soirées étudiantes en un véritable phénomène national.
Nathan's Famous, une enseigne de fast-food qui a bâti sa renommée sur les hot-dogs, a joué un rôle prépondérant dans l'émergence de la discipline avec son célèbre concours annuel créé dès 1916, date de l'ouverture de son premier restaurant à Coney Island.
Un tournant a eu lieu en 1993 lorsque Nathan's a organisé un concours de hot-dogs au Japon. Les Nippons ont alors commencé à venir défier les Américains sur leur terrain à l'épreuve de Nathan's à New York. A partir de 1997, les concours se sont multipliés aux Etats-Unis, ne se limitant plus au seul tournoi de Coney Island, et se sont étendus à toute sorte de mets autres que les hot-dogs: écrevisses, huîtres, maïs, crêpes, mayonnaise, langue de boeuf, etc.
L'an dernier, l'Ifoce a organisé une quarantaine d'épreuves et espère en produire plus de 70 cette année. Parrainée par des magasins de beignets, des chaînes de hamburgers et des distributeurs de corned-beef, cette fédération a sous contrat 350 gloutons "professionnels", qui participent régulièrement aux compétitions. Vieux ou jeunes, gros ou maigres, hommes ou femmes, le "competitive eating" attire toute sorte de candidats.
Reste que cette discipline n'est pas du goût de tous. Ses détracteurs la trouvent "écoeurante" et l'interprètent comme le symbole de tous les travers de l'Amérique: l'obésité, la surconsommation, l'exhibitionnisme ou encore l'excès. "C'est la chute de Rome, mon cher", se lamente l'historienne spécialiste de l'alimentation Barbara Haber. "C'est incroyablement décadent, un gâchis."
Ce genre de concours peut également être dangereux pour la santé des participants. Les frères Shea le reconnaissent en maintenant sur place lors des épreuves des secouristes capables d'administrer les premiers soins. Mais ils affirment qu'il n'y a jamais eu de cas d'urgence.
Reste que la retransmission par ESPN du concours de Nathan's apparaît comme une promotion médiatique pour ce "sport" -terme que rejettent évidemment les détracteurs de ces concours. "Nous espérons que cela nous aidera à inscrire notre discipline aux Jeux Olympiques", déclare même sans rire David Baer, directeur de l'expansion mondiale de l'Ifoce.
La "grande bouffe" aux JO ? Beaucoup espèrent bien que cela n'arrivera jamais. "La nutrition et la santé sont corrompus par ce que je considère être une compétition grotesque", souligne l'historienne Barbara Haber.