Sheeraz a écrit : ↑24 août 2024, 12:58
Pour le coup, je ne suis pas trop d'accord sur le double standard. Cet étron a su valoriser des jeunes talents de tous horizons dans son Djamel Comedy Club. Ça taille non-stop du rebeu, de l'asiat, du babtou, du black.
Ça reste politiquement correct, sans prise de risque clivante, je te l'accorde, mais c'est dans l'air du temps. Le rachat de sa boîte par Bollore a fini de le rendre inoffensif...
Perso, je le juge à l'aune de ses actes passés. Il a en effet commis un acte autrement plus répréhensible avec la mort d'un homme à la clé. Ça dévie un peu (beaucoup) mais j'ai toujours du mal à dissocier l'homme du comédien.
Je ne parle pas du Jamel Comedy Club mais bien du One Man Show, ce qui est différent et là il y a un double standard, je ne crois pas que quelqu'un aurait le droit de dire que les magrébins longent les murs et marchent en rampant pour ne pas se faire remarquer par les Français. Ce que je trouve dommage car en soi, ce que dit jamel, ne me choque pas, dans le sens ou si cela est réciproque, ce qui me choque en revanche, c'est ce double standard et à juste titre. Je regrette les années 80/90 ou il y avait plus de liberté. je pense que nous avons besoin de nous clasher "amicalement" comme le faisait les Nuls avec Hassan youcef C'est possible.

mais jugé comme raciste.
De plus si on fait une petite analyse où le sketch de Les Nuls parlent de la serviabilité, de la gentillesse et le dévouement des épiciers arabes contrairement aux épiciers français ronchons et désagréables donc ça c'est jugé raciste et le sketch de Debouzze qui parlent des racailles qui brutalisent et persécutent les français, ça passe. Moi je dis que c'est une insulte à l'intelligence et on nous prends pour des cons avec ce harcèlement médiatique ou le racisme serait partout, sans aucune preuve valable.
Concernant le Jamel Comedy Club, ils sont immunisés, ils ont le gemme d’invincibilité de la minorité intouchable, donc normal que cela passe et que personne ne dit rien. Cela se retournerait même contre les dénonciateurs.
Nous vivons une drôle d'époque en vérité, je vous le dis.