Slump a écrit :
Les run and gun, aussi appelés shoot and jump, mettent en scène un humain qui peut généralement courir et sauter. Néanmoins, le gameplay reste très inspiré du shoot them up. Le défilement est souvent horizontal (vue de profil), parfois vertical (vue de dessus), mais il est dirigé par le joueur (à la différence du shoot 'em up pédestre qui a un scrolling à défilement forcé). Les niveaux sont infestés d'ennemis et se finissent toujours par un boss. Le joueur dispose de power-ups et d'armes de plus en plus puissantes. Le joueur peut également être confronté à l'utilisation de différents véhicules terrestres, aquatiques et aériens, ainsi qu'à quelques phases de plates-formes ou de puzzle. Le scoring est aussi un élément important de ce genre.
A mon sens Outzone est bien un shoot'em up qui rentre dans la sous-catégorie des run'n gun et c'est une pure tuerie !

je ne vais me baser que sur la version française, vu mon niveau d'anglais atroce. Je ne pense pas qu'on puisse parler de shoot'em up dans le cas de jeux horizontaux avec un personnage vissé au sol par l'attraction terrestre. La liberté de déplacement est pour moi une composante essentielle des shoot'em up, et c'est une différence majeure avec les run'n'gun.
Pour les jeux verticaux, c'est plus compliqué car la représentation à l'écran fait la peau à ce que j'explique plus haut. Et les run'n'gun verticaux permettent rarement au personnage de sauter, au mieux il fait des roulades comme dans Shock Troopers, mais bon, il n'y a plus rien de la plateforme.
Pour autant, je considère malgré tout que Outzone n'est pas réellement un shoot'em up, principalement à cause de 1) son scrolling non forcé et 2) de la manière dont le personnage peut diriger son tir avec certaines armes, ainsi que 3) du fait qu'il peut se faire toucher plusieurs fois avant de crever.
Vous me direz qu'on retrouve ces même "conditions d'exclusions" dans d'autres jeux pourtant considérés comme des shoots, comme Guwange et ses barres d'énergie? C'est vrai, mais Outzone est le seul, à ma connaissance, à compiler ces trois éléments perturbateurs sans pour autant être targué de façon tranchée de Run'n'gun, comme s'il était trop beau et trop mythique pour être affilié à cette soi-disant "sous-catégorie" des shoot'em up