Voilà la formule:
"Tout constructeur de console se plante toujours sur la troisème itération de sa machine"
Par planter, j'entend bien sûr plantage pour de bon, mais également "demi succès", résultat mitigé par rapport aux attentes, bref, une inversion de la courbe jusque là vertueuse du succès.
Quelques exemple?
Nintendo: NES (beau succès), SNES (énorme succès), N64 (euuuuuh....)
Sega: Master System ( pas mal), Megadrive (beaucoup beaucoup mieux), Saturn (.... un pied et demi dans la tombe, Mr Sega)
Sony: PS1 (truc de ouf), PS2 (sony rulez, et pas qu'un peu), PS3 (ah merde, on a oublié d'apprendre aux dev comment coder sur la console)
Microsoft: XBOX 1 (démarrage timide mais bonne resistance aux balles), XBOX 360 (mise sur orbite réussie, roger!), XBOX One (ah merde, les gens s'en tapent de la convergence multimédia)
Mais aussi (si on s'intéresse également aux micro qui faisaient quasiment office de consoles):
Commodore: C64 (bonne petite machine) Amiga500 (à l'époque des 8 bits, ca faisait bizarre sur les rétines), amiga CD32 (RIP)
Atari: 2600/7800 , l'atari ST (au coude a coude avec l'amiga, mais pas trop ridicule), la Jaguar (RIP), sans parler du Falcon.
Alors bien sûr, c'est un peu grossier, par exemple Sega avait sorti d'autres consoles avant la master system... mais avouez que c'est intéressant quand même!

Ca montre également que quand un constructeur se retrouve à la première place et se croit le roi du monde, c'est bien souvent a ce moment là qu'il se plante d'orientation, veut imposer ses petits principes à la face du monde (prix, position vis à vis de la copie, de l'occasion, de la vision globale de ce que doit être une console de jeu)... Et se prend une volée de bois vert dans les gencives.
C'était la divagation du mardi soir, j'accepte un déplacement en poubelle histoire de disserter dans la joie avec John46
