Micka-182 a écrit :Pour les plus gros scores, ce sont les jeux vendus en bundle avec la console. Ca explique les chiffres plutôt énormes.
Ca fait tout de suite relativiser ta théorie comme quoi les jeux Nintendo "vampirisent" les ventes, car des scores de 10 millions, il y en a pas mal chez les tiers PS360, voir même chez les exclues avec Halo.
C'est pour ça que je n'ai pas mis Wii Sports sur lequel Nintendo communique 75 millions d'unités vendues !
Quand je dis que les jeux Nintendo vampirisent les ventes, c'est sur consoles Nintendo uniquement. D'ailleurs si tu fais le total du top 11 que j'ai mis en dessous, et que tu le rapproches du nombre total de consoles vendues tu vois qu'on est très au dela de la vente en bundle. D'ailleurs tous les fabricants proposent des ventes en bundle, et pourtant les titres concernés n'atteignent pas ces niveaux délirants.
Halo 3 est dans les 11 millions d'unités vendues, on est très loin des ventes Nintendo. Idem pour MW3. Sans compter que leurs couts de production sont délirants. Un jeu Nintendo ça coute peau de zob à développer !
Aucune console n'affiche 180 millions de vente sur son Top 10 hormis Nintendo, ils sont clairement dans une classe à part.
Micka-182 a écrit :
Mais ce n'était pas vrai à l'époque de la SNES, l'époque où le nombre de titres tiers étaient tout simplement énorme.
Alors qu'est ce qui est venu en premier ?
La fuite des tiers qui a donc laissé les jeux Nintendo truster les charts ?
Ou bien les jeux Nintendo qui trustent les charts et ont fait fuir les tiers ?
A l'époque de la SNES les couts de production n'avaient rien à voir, le gateau était plus petit, mais le nombre de jeux vendu par console était nettement plus élevé. Du coup il n'y avait pas besoin d'en vendre des millions pour rentrer dans ses frais. La question stratégique du lancement d'un jeu ne se posait donc pas de la même manière. C'est toute la donne du marché qui a changé.
A l'époque les développeurs tiers versaient des royalties très élevées sur les ventes de jeux à Nintendo (et Sega aussi d'ailleurs) sans compter que le seul fabricant du support cartouche était le fabricant de la console qui était également une source de revenu, du coup la stratégie des fabricants reposait nettement plus sur la diffusion du hardware que sur l'activité d'éditeur de jeux.
Quand Sony est arrivé, la PS1 était une plateforme à royalties réduites, c'était un des arguments de vente aux éditeurs d'ailleurs. Microsoft a utilisé le même modèle avec le même succès chez les tiers.
C'est d'ailleurs une des causes identifiées du faible nombre d'éditeurs tiers sur la N64 à l'époque, Nintendo continuait de demander des royalties très élevées aux tiers, qui se sont donc logiquement barrés chez les concurrents beaucoup moins gourmand de ce point de vue.
adol75 a écrit :
Personnellement, je pense que le problème est beaucoup plus simple.
Nintendo s'est ouvert à un public qui ne jouait pas aux JV (chose qu'avait fait la PS2, mais dans une échelle moindre), et a adapté son offre à ce public.
Les tiers qui veulent balancer des jeux comme ils le feraient sur PS360 se mangent des bides, car ce public ne veut pas de ces jeux, point.
C'est la PS1 qui a marqué l'ouverture du jeu vidéo au grand public, et c'est ce qui a causé la mort de Sega qui est resté hardcore à la fois dans la communication et dans la production.